Fally Ipupa
« Moi, je ne fais pas de l’afropop mais du tokooos, de la musique congolaise urbaine internationale »
vendredi 22
novembre 2024 - 19:30
Zénith de Lille
« Moi, je ne fais pas de l’afropop mais du tokooos, de la musique congolaise urbaine internationale. » Le tokooos, c’est un mot de son invention, dérivé de kitoko qui signifie « beau » ou « positif » en lingala. Un concept pour décrire sa musique, profondément enracinée dans les entrailles de Kinshasa et de sa rumba congolaise, mais dont les ramifications s’étendent de la pop de Lagos au hip-hop américain. Et c’est avec ce style rageusement moderne que Fally Ipupa a conquis le monde.
Parce qu’avec lui, c’est bien d’une destinée, d’une success story fulgurante dont on parle. En 20 ans, il est passé de jeune protégé du célèbre Koffi Olomidé à superstar internationale. Aux côtés du Duc Booba, de la diva Aya Nakamura, du maître de l’afro-trap MHD, du baron du R&B R. Kelly ou de son ami, légende de l’afropop, Wizkid, il transcende les genres avec facilité, enfonçant les portes de l’industrie musicale pour placer l’Afrique centrale sur le devant de la scène.
Toujours sapé comme un prince, lunettes de soleil et sens de la mode affûtée comme jamais, c’est avec sa voix suave que Fally Ipupa conte l’amour sur des rythmes qui vont puiser dans la musique traditionnelle de son pays : ekonda, luban, mukaji, qu’il mixe comme si elles avaient toujours cohabité avec des sonorités urbaines ou électroniques. Et c’est la clé de son succès. « Pour rien au monde, je ne négligerai mon public de base, exigeant et chauvin. Je veux transcender notre culture pour l’amener plus loin et la présenter dans le monde entier », explique-t-il.
Pari réussi à 10 000% pour celui qui ne quitterait sa ville natale pour rien au monde. Kinshasa, c’est son essence, une ville qui vit à 100 à l’heure et dont il ne peut s’éloigner trop longtemps. C’est là qu’il crée, avec un perfectionnisme qui le distingue et qui se retrouve également dans ses lives. Parce que sur scène, Fally Ipupa se transforme en véritable showman, ambassadeur de chansons langoureuses et de sa culture aux quatre coins du globe.
Tarif : 63€ à 129€
Ouverture des portes à 18:00